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Modification de l’alimentation pour la femme ?
L’alimentation a une influence essentielle sur la fertilité. Une étude de l’Université de Harvard le confirme après avoir analysé 18‘000 infirmières qui souhaitaient avoir un enfant. Toutes ces femmes avaient en commun des irrégularités de cycle menstruel, c’est-à-dire sans ovulation. Grâce au régime idéal, ce risque d’infertilité a pu être réduit de 80 %.
Le régime qui augmente la fertilité
Les scientifiques de l’Université de Harvard recommandent la consommation de protéines végétales et d’acides gras insaturés provenant d’huiles végétales ou de poissons d’eau froide, comme le saumon. Ils sont préférables aux acides gras saturés contenus dans les pommes frites, les chips et les biscuits. Au lieu de consommer du pain blanc et des boissons sucrées contenants des glucides à chaîne courte (sucre), il est préférable de manger des produits complets et des fruits entiers fournissant des glucides à chaîne longue. Opte pour des produits à base de lait entier plutôt qu’à base de lait écrémé.
Il est important de veiller à avoir un apport suffisant en fer ! Les produits complets, les épinards, les haricots, les tomates, les courges et les raves (carottes rouges, betterave rouge) approvisionnent en fer. Lors d’une grossesse, un surplus de globules rouges doit être produit. L’hémoglobine, pigment sanguin, nécessite du fer pour pouvoir remplir ses fonctions. Les groupes risquant une carence en fer sont surtout les végétaliens et les végétariens. En cas de doute, une analyse de sang peut renseigner sur les réserves de fer.
Les femmes qui souhaitent avoir un enfant doivent boire suffisamment d’eau ou de thé. Le café et l’alcool doivent être consommés avec modération. Les boissons sucrées sont à éviter, car elles peuvent empêcher l’ovulation.
Acide folique et désir d’enfant
L’acide folique, aussi appelé vitamine B9, est très important. Il est contenu dans les épinards, les haricots, les asperges et les avocats, par exemple. Le manque d’acide folique est cependant la carence de vitamine la plus répandue dans le monde occidental. Les femmes souhaitant tomber enceinte doivent absolument prendre 400 microgrammes d’acide folique par jour déjà plusieurs semaines avant de concevoir pour couvrir le besoin en cas de grossesse. Une carence en acide folique peut causer des malformations chez l’enfant à naître comme la spina bifida (ouverture du canal vertébral) ou l’anencéphalie (absence du cerveau et du crâne, mais présence du cervelet et du tronc cérébral).
Vitamines et plus pour tomber enceinte
L’OMS recommande de consommer cinq portions de légumes par jour pour recevoir toutes les vitamines et minéraux importants. Les vitamines B12, B6, E et la méthionine sont particulièrement importantes pour une femme qui souhaite avoir un enfant. La vitamine E favorise la nidation de l’ovule fécondé dans la muqueuse utérine. Le zinc régularise le cycle menstruel. Un apport suffisant en iode et en calcium pendant la grossesse est indispensable.
Quels sont les aliments à éviter ?
La viande rouge, les produits à base de lait cru et le poisson cru présentent des risques d’infections pouvant être nocifs pour une grossesse planifiée. Le parasite unicellulaire Toxoplasma gondii, l’agent pathogène de la toxoplasmose, peut être absorbé en consommant de la viande crue ou insuffisamment cuite, et éventuellement aussi du lait de chèvre. Une infection initiale pendant la grossesse peut être dangereuse pour l’embryon. Les produits à base de lait cru et le poisson cru peuvent être contaminés avec la bactérie Listeria monocytogenes, même quand ils ont été conservés au réfrigérateur. Ces bactéries peuvent déclencher chez les femmes enceintes la listériose avec des symptômes tels que vomissements, diarrhée, fièvre et méningite. La listériose peut être mortelle pour l’embryon. En outre, une consommation fréquente de pommes de terre peut augmenter le risque d’un diabète gestationnel.
N’oublie pas le plaisir !
Malgré toutes ces recommandations, l’alimentation en cas de désir d’enfant ne doit pas causer du stress et empêcher le plaisir de manger. Le stress a aussi une influence négative sur la fertilité. Modifier l’alimentation en accord avec ton partenaire peut faciliter ce projet.
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