La phase d’opposition

Un enfant âgé de 2 à 3 ans passe par une phase d’opposition, qui est l’une des plus pénibles de l’éducation. Il s’agit cependant d’une expérience clé du développement personnel.

La notion de phase d’opposition était très répandue en psychologie infantile. Pour quelle raison cette notion a-t-elle été modifiée, comment les parents peuvent-ils reconnaître cette phase et comment y réagir alors qu’elle échappe à toute logique ?

Raison pour laquelle la phase d’opposition est devenu la phase d’autonomie

De nombreux psychologues ont cessé de relier cette phase très émotionnelle, qui met la patience des parents et de l’enfant à rude épreuve, avec la notion d’opposition qu’ils considèrent comme n’étant pas appropriée dans ce contexte. L’opposition a une connotation négative. Lorsque des larmes de colère commencent à couler et que toute proposition en vue d’essayer d’améliorer la situation aggrave encore les choses, la solution est l’amour et l’affection. Les parents qui réagissent à l’opposition de manière négative, trop autoritaire ou démesurée perturbent l’enfant et peuvent troubler son développement. Pour renforcer la confiance de l’enfant en lui-même, il faut lui accorder des libertés et pour éviter le stress planifier davantage de temps pour les activités quotidiennes. Cette solution permettra d’éviter que la situation ne se dégrade.


La phase d’opposition est pénible pour les parents

Les parents ne doivent pas s’imaginer que le comportement de l’enfant est dirigé contre eux. Cela permet de faire preuve de davantage de patience. D’une manière générale, il est recommandé de fixer le moins de règles et d’interdictions possible. Celles qui sont établies doivent cependant être respectées de manière conséquente, sans violence ni cris. La créativité aide à proposer une alternative intéressante au « non », dans le cadre de laquelle l’enfant pourra essayer de se calmer. La phase d’opposition peut se manifester par des crises violentes pouvant survenir plusieurs fois par jour lorsque l’intensité de la phase est à son maximum.

Une éducation adéquate renforce la confiance en soi

La phase d’autonomie est due à une augmentation des compétences relationnelles et de l’autodétermination – par conséquent rien de grave. Les parents qui réagissent trop fortement aux fluctuations émotionnelles encouragent inconsciemment l’enfant à continuer. La confiance en soi va aussi de pair avec la perception de soi et la réalisation de ses objectifs. Cela vaut aussi bien pour les parents que pour les enfants. Une éducation démocratique, qui consiste à expliquer par exemple à l’enfant pourquoi la veste matelassée est plus adaptée que la veste préférée, est importante pour le développement. Si la mère exerce son autorité froidement lors d’une phase émotionnellement chargée, cela aura l’effet contraire. Dans certaines situations, il faut aussi savoir abandonner : la veste bien chaude aura quand même sa place dans la valise et si l’enfant a froid, il acceptera de la mettre sans problème.

Soulagement lorsque la phase est passée

Une éducation correcte renforce la confiance en soi. Lorsque toutes les idées et les propositions entraînent des crises de colère, il faut simplement attendre. Ne te décourage pas et rappelle-toi que l’enfant se développera plus sainement si tu fais preuve de compréhension et lui démontres ton affection que si tu fixes des règles de plus en plus strictes. Suis ta ligne de conduite dans cette phase difficile et expliques-lui les choses brièvement.

Tu seras récompensée par un enfant qui imposera sa volonté sans s’énerver et argumentera comme le font sa mère, son père, ses grands-parents et ses proches.

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